La création web est à deux vitesses

Le fossé de compétences entre créateurs de sites web risque de se creuser de plus en plus vite. Et les clients, eux, ne semblent pas en être conscients.

Conséquence, les connaissances désuètes ont de beaux jours devant elles. Sauf peut-être par une meilleure information des clients, ainsi qu’un renfort de la formation continue pour les créateurs de sites web.

Pourquoi les connaissances dépassées perdurent ?

Les connaissances et techniques relatives au web connaissent un développement fulgurant. D’autant plus que chaque découverte vient en permettre d’autres. Par conséquent, la formation initiale devient insuffisante, et à défaut de formation continue, les compétences deviennent rapidement dépassées.

Sauf pour les passionnés, qui prennent sur leur temps personnel pour continuer à apprendre. Le web d’aujourd’hui et de demain appartient peut-être bien aux passionnés.

5 commentaires pour “La création web est à deux vitesses”

  1. Mathias, en DUT SRC à Mulhouse dit :

    Je trouve un peu étonnant que tu ne mentionnes pas explicitement les mauvaises pratiques évidemment évoquées ici :
    * tabulite,
    * non validité struxcturelle,
    * invalidation des feuilles de styles,
    * manque flagrant d’accessibilité,
    * ignorance de la sémantique,
    * méconnaissance d’Opquast…

    —–
    http://web.accessibilisation.net/www.maxdesign.com.au/presentation/workshop/

  2. Mathias dit :

    Raphaël Goetter avait déja évoqué ce problème il y a 3 ans sur le blog AlsaCréations : http://blog.alsacreations.com/2004/12/28/104-standards-et-webdesign-progres-ou-retour-en-arriere

    La situation n’a visiblement pas beaucoup évolué depuis !

  3. admin dit :

    La raison est qu’il y a déjà de nombreux articles à destination des professionnels du web. Cet article est destiné à tout le monde. Je doute que tout le monde puisse comprendre si je devais parler de feuilles de styles css par exemple.

  4. K-féine dit :

    Opquast est un service édité par une entreprise ( de gens balèzes on est d’accords ^^)
    Cependant, une méconnaissance de cet outil ne peut être considéré comme une mauvaise pratique. Ca traduirait juste une méconnaissance des ressources francophones en ligne (outils, blogs).

    On est également aujourd’hui confronté à une réalité qui est tout autre que l’utopie d’un web propre. Les choses ne sont pas si simple, parce que les formations peuvent vite devenir des gouffres financiers pour les entreprises (notamment les petites) vu la rapidité d’évolution des techniques et des pratiques. On ne diffère pas des autres secteurs, où certains ne sont là que pour faire le minimum de ce qu’on leur demande, on ne peut pas forcer les gens à être passionés et à bosser sur leur temps libre (je trouve que c’est déjà pas mal qu’il y en ai autant par rapport à d’autres professions). Ensuite il y a certaines contraintes, comme être obligé de bosser avec des équipes déjà en place et n’ayant pas le même niveau, ou reprendre des sites déjà existants depuis des années. Là encore ce sont essentiellement des choix financiers qui sont faits par les entreprises.

    Mais les clients utilisent de plus en plus souvent des mots tels que « montage css », « accessible », « standards » , même si la plupart du temps, ils ne savent pas de quoi ils parlent vraiment ^^

    Alors si la situation évolue, petit à petit, mais être professionnel ce n’est pas qu’être une brutasse du code capable de faire propre, bien, accessible. C’est aussi communiquer, c’est là qu’il y a des efforts à faire. Car si les connaissances dépassées perdurent c’est aussi parce que la demande le permet.

  5. admin dit :

    Effectivement, être un expert en code ça ne fait pas tout. J’y vois 3 raisons.

    Un, les connaissances web ne s’arrêtent pas qu’au code. Le web est hautement pluridisciplinaire : utilisabilité, expérience utilisateur, codage, écriture web.

    Ensuite, on peut être bon codeur et passer son temps à réinventer la roue faute de veille technologique. Ce qui peut mettre également à la traine.

    Et enfin, les progrès ne sont effectivement pas qu’individuels. Il y a tout un tas de maillons. Si un fait défaut, cela peut ralentir le reste : les formations, les logiciels, les équipiers, les clients, les anciens sites, etc.

    Je concluerais en disant qu’effectivement il y a besoin de communication et c’est d’ailleurs l’objet de cet article de sensibiliser à cette problématique 🙂

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